Partis pour le sud, nous avons tous les jouets : pour le canyon ou pour marcher. Le canyon prévu n’est pas toujours en eau et il faut donc un plan B. Arrivés sur place, il coule et nous sommes tous motivés pour le canyon sauf Alex qui a besoin de voir l’horizon. Il a besoin d’une journée avec vue sur la mer. Ce canyon permet une navette, nous posons donc une voiture de chaque côté. Cela limite la marche d’approche à 20 mètres et le retour à presque 200 mètres. Le canyon est principalement équipé de chaînes entre deux tiges de 10 avec un maillon rapide. Sécateurs et machettes conseillés. C’est d’ailleurs le principal travail qui va nous concerner à l’aplomb de la première cascade. Bon, les départ est sous un pont et il y a beaucoup de plastique à gauche et à droite, mais pas de poules. Le nom du canyon étant lié aux poules, nous les cherchons dans toutes les cascades. Les cascades se succèdent entourées de morceaux plats dans les ronces et les bambous. Certaines cascades sont intéressantes à équiper et je suis content de pouvoir faire ma première main-courante en autonome. Nous pensions qu’une fois le pont passé, les poubelles feraient partie du passé, mais ce n’est pas vraiment le cas. On voit non seulement du plastique, mais des morceaux de lave-linge, plein de tuyaux métalliques et même un amortisseur de camion. Ce canyon ferait un bel objectif de dépollution. Le début est aussi pas mal terreux, les vasques sont donc plutôt brunes et pas trop limpides et blues azur. Nous ressortons du canyon après 2h30, soit 1h30 de moins que prévu. Nous mangeons nos sandwichs sur le parking, ce qui est quand même mieux qu’entre trois sacs de ciment et des plastiques. Nous finissons par une baignade à la mer après avoir rejoint Alex.