Pour cette magnifique journée de fin juillet, nous avons prévu la grosse sortie spéléo. Le levé est prévu à 7h, pour un départ à 8h. Nous partirons finalement à 9h45. Heureusement, nous avions préparé le matériel la veille. Bon pas pour tout le monde, il y a quand même eu des accus pas bien chargés. Nous partons repérer l’entrée du bas, les Mouch-tiques, pour s’assurer que la trappe est ouverte et qu’il y a des cordes. Nous avons de la chance, la traversée est intégralement équipée. Nous montons donc à l’entrée du Scialet des Fleurs blanches. Le parking est vite repéré, nous sommes vite équipés et nous rejoignons l’entrée. Pendant que Denis va vérifier que c’est équipé, nous attendons Alex et Lise. Tous réunis à l’entrée, nous démarrons la traversée à 11h24. Seulement 24 minutes après le timing que nous avions prévu. Après quelques étroitures, nous débouchons dans la salle du 15 août, nous savons maintenant que tout est équipé, la traversée est à nous. Il ne faut plus que ne pas se paumer. Après la salle, les puits commencent de suite. Le premier puit, le P18 du bénitier, est une bonne mise en jambe. Les puits suivants s’avèrent assez techniques avec déviations, fractionnements avec pendules et une fois en bas après, un P25, un P20, un P25, un P32 en magnifique plein pot, deux P4, un P7, un P6 et un P8, nous arrivons au méandre de l’os. Tous réunis, nous parcourons le méandre avec beaucoup de satisfaction et de souplesse. A la sortie, nous sommes à un peu plus de deux heures de progression, dans la galerie de jonction. Le parcours de cette galerie nous permet d’admirer les carreaux de chocolats. Nous en avons pris deux pour le dessert. La suite donne sur des mains courantes zippantes permettant de descendre un ressaut de 5 mètres. Arrivés sur une belle plage de fins galets, la plage de jonction Chuat, nous optons pour une pause pique-nique. Nous profitons de cette pause pour réparer Alex qui s’est un doigt dans le descendeur. Heureusement, Sylvain est équipé. En fait nous avions tous du matos de réparation. Après quelques sandwichs, gentiment préparés par Alex et consorts, nous attaquons la suite. Nous commençons par une traversée en radeau bleu. Ce n’est le sous-marin jaune, mais néanmoins pas une seule traversée ne fini entièrement sèche, la baignoire des plongeurs. C’est la porte qui mène aux Spéléonautes. Il est difficile de dire s’il s’agit d’une galerie ou d’une succession de grandes salles. La progression y est aisée, nous sommes cependant ralentis par quelques pauses photos ou simplement contempler. Nous parcourons la salle Bronto, de gros blocs sur la gauche en progression et du sable sur la droite. Le parcours se passe très facilement. Nous arrivons alors sur la salle Picasso, une salle où Sylvain fait de magnifiques photos. Nous continuons la galerie jusqu’au canard et crocodile. Nous profitons pour faire une photo de famille. Puis nous nous perdons dans une trémie avant de faire demi-tour et de remonter l’escalade des cannelures. En haut, nous nous trompons encore avant de finalement parcourir la magnifique galerie du shunt trémie, pleine de concrétions jaune vanille. Puis nous parcourrons le shunt par la désob, un bon ramping dans les gours, ils sont heureusement secs.  Dieu merci ! Ils nous amènent à la salle des spéléonautes 2 après un dernier rappel d’un peu plus de deux mètres. Cette salle est bardée de magnifiques fistuleuses, Sylvain quelques photos. Nous arrivons à la flaque du crocodile, une flaque qui nous rappelle beaucoup la grotte de Balme avec ses rails de boue. Ce passage franchi, nous sommes tous un peu plus mouillés. Une escalade de 3 mètres suit puis nous passons le pont rocheux, une sorte d’obélisque couchée. Nous attaquons, contre toute attente, notre seconde pause. Nous sommes alors happé par les dents de la Mer. Même sous terres, elles sont là ! Nous repartons après café et sandwich pour la salle phrigane au magnifique miroir de faille. Après quelques photos, nous continuons par l’escalier de service qui porte bien son nom. Un magnifique méandre avec une belle vire au-dessus de quelques puits, aux puits remontant jusqu’à la surface. Les puits se succèdent, dans l’escalade des mouch-tiques, nous récupérons le matériel perdu dont une rondelle. Nous prenons le temps de monter en toute sécurité. Puis nous regagnons enfin la surface vers 21h25, après 10 heures de TPST. Ce fût une très belle traversée. Heureusement, elle est équipée.