Prades - Lozère (Grotte de) - Une traversée à deux genouillères - 09-09-2021

Prades - Lozère (Grotte de)
Une traversée à deux genouillères
09-09-2021
Variable

    

Après une petite pluie du matin, nous partons pour de grandes aventures sur les traces de Martel. Nous commençons par une petite traversée pas cotée, mais Denis dit à Magda que tout ira bien. Nous garons les voitures dans un virage devant le château du même nom. Equipés nous partons avec le matériel vertical et la corde de 18 mètres. Dès l’entrée, nous nous rendons compte que cette grotte n’a pas été explorée par Martel. Le porche d’entrée étant un peu plus petit que celui de Castelbouc. La cavité commence par quelques étroitures et ensuite un puit qui se désescalade facilement. Au bas d’une échelle d’un mètre cinquante, trois départs s’offrent à nous. Nat et Magda ont décidé de faire demi-tour. Il semble que cette cavité ne soit pas une succession de grand volume. Le seul endroit où nous avons pu être debout jusque là est dans le puit de moins d’un mètre de diamètre. Face aux trois départs, nous optons pour le plus évident, c’est là. Nous passons de magnifiques gours dont le plus grand monte jusqu’à 20 centimètres du plafond. Nous continuons par ces passages, par l’étroiture à Bruno où Denis quitte son matériel vertical. Mais en fait ça passe bien. Quelques minutes de quatre pattes plus loin, nous arrivons à un siphon. Le fil nous guide pour la suite qui ne nous sera pas accessible. Nous optons pour la rivière qui descend, mais la suite n’est pas là. Nous faisons Denis-tour et revenons jusqu’à l’échelle, à 3 minutes de l’entrée et nous optons pour une autre galerie. Nous cherchons les grandes galeries, elles ne sont toujours pas par là. Cependant, nous ressentons le courant d’air. Nous sommes presque persuadés d’être dans la bonne direction. La roche est polie dans une succession d’étroitures. Bon, Alex a une petite frayeur sur la fin, il ne trouve plus la suite. Mais elle est au-dessus et quelques minutes plus tard, nous sortons de cette grotte. Après deux heures passées sous terre, nous avons parcouru 70 mètres à vol d’oiseau. Nous n’aurions eu besoin ni du matériel vertical, ni de la corde. Mouillés presque jusqu’au slip, sales presque comme au Salève, nous nous serions bien passés de cette traversée. Mais c’est bon, elle est torchée. Nous pourrons arracher la page du guide des traversées. N’étant pas cotée, nous l’avons cotée à deux genouillères, les bottes ne servant à rien dans ce réseau. Une traversée à conseiller à tous les égyptiens.

Image(s) de la sortie

Bas des puits...Etroiture à BrunoSaut de haiesAlex en actionConcrétionsOn mouille les bottesSiphonRetour du siphon